Une fois n’est pas coutume, en cet été pluvieux à en pleurer, voici que la rédaction du magazine Étapes vous donne quelques définitions. Ayant pris soin de consulter la page “graphisme” de Wikipédia avant l’écriture de ces quelques lignes, une découverte nous laissa bouche bée. À partir de la définition donnée par Annick Lantenois, le design graphique peut être défini comme le traitement formel des informations et des savoirs, notre boulimie encyclopédique nous propulsa sur la définition du “traitement de l’information”. Les termes se réfèrent eux-mêmes aux propos d’un des pères de la théorie de l’information, comme nous l’indique cette autre page de Wikipédia. Claude E. Shannon affirme que le traitement de l’information peut plus spécifiquement être défini comme la conversion d’une information latente en une information manifeste. Et l’information latente et manifeste est définie à travers les termes “d’équivocation”, de dissipation et de transformation. Nous y voici. La question de l’équivoque serait au cœur du traitement de l’information et donc du travail du graphiste. Si nous nous penchons (une fois encore) sur la définition du terme “équivoque”, voilà que nous découvrons l’une de ses représentations iconographique, la Sibylle et ses hargneux adversaires, les philosophes. Le graphiste aurait-il des points communs avec la prêtresse de la divination ? Peut-on lire leurs travaux comme des oracles ? Voici quatre-vingts pages concernant les futurs changements de ce monde.